Éveiller les consciences aux problèmes environnementaux grâce à l’approche concrète, militante et poétique des années d’apprentissage de Wangari Maathai (de sa naissance à la création du Green Belt Movement).
● S’adresser au plus grand nombre en élaborant un spectacle adaptable à tous types de lieux non-théâtraux, plus particulièrement aux jardins et aux parcs.
● Offrir aux spectateurs un autre rapport à l’écoute et à l’espace, aux gestes simples et nécessaires -impliquant l’environnement au quotidien- en concevant un spectacle où la parole se partage aussi bien que le jardinage ou la nourriture : une cuisinière élabore sur scène des plats, les spectateurs seront invités à l’aider dans la préparation.
● Proposer un moment d’échange et de dégustation à l’issue de la représentation autour de Wangari Maathai avec une exposition des dessins d’Aurélia Fronty (illustratrice de La femme qui plante des millions d’arbres aux Éditions Rue du Monde-mai 2011), présentant son action de militante et de femme politique, des années 70 à sa mort en 2011.

Le récit de W. Maathai nous a frappées par son incroyable faculté à nous transmettre en toute conscience que l’oeuvre d’une vie ne vient pas de nulle part. Ses racines, sa culture et ses traditions l’ont forgée. Ces sources premières nous permettent d’appréhender les problématiques environnementales auxquelles nous sommes tous confrontés et qui incarnent, pour nous, la question primordiale à laquelle l’humanité doit répondre aujourd’hui. Le Mouvement de la Ceinture Verte, l’engagement de Wangari Maathai, sa détermination et son optimisme malgré de grandes épreuves sont une transmission directe et universelle pour les habitants du monde que nous sommes, un cadeau sans prix qui doit être connu du plus grand nombre. Car, comme elle le dit si bien, « on n’a pas besoin d’avoir de diplômes pour savoir planter un arbre », comme on n’a pas besoin d’être un spectateur assidu de théâtre pour avoir droit de découvrir son travail et se sentir touché et interpellé par l’héritage de W. Maathai. C’est pourquoi nous avons décidé, à travers le langage qui est le nôtre, le langage théâtral, de raconter ses années d’apprentissage et de formation : de sa naissance à ses premiers pas dans la vie professionnelle et associative, au Kenya et à l’international. De la première bouchée de petite fille de la tribu Kikuyu à son accession à la scolarité jusqu’à la fin de ses études aux Etats-Unis. Ces années qui, gravées dans sa mémoire et dans sa chair, lui ont donné le socle pour mener son combat sans défaillir, jusqu’au prix Nobel de la Paix en 2004, jusqu’à sa mort en 2011.